
La puff fait un tabac chez les ados
Le danger de la Puff (cigarette électronique jetable) chez les jeunes
Une nouvelle mode ou plutôt une nouvelle tendance dans la catégorie cigarette électronique qui cartonne chez les jeunes.
Les **Puffs** sont des cigarettes électroniques très attrayantes, séduisantes et jetables. Elles ont été créées en 2019 par des Américains déjà introduits dans le monde de la e-cig. Ils n’ont donc rien inventé, mais plutôt amélioré un concept qui fonctionne déjà parfaitement depuis des années.
Concept d’une Puff
À la base, c’est une cigarette électronique qui diffuse agent de saveur et nicotine. Jusqu’à là, rien de nouveau. Mais on cible très clairement les ados avec des goûts bien fruités et bien sucrés.
Comme toute mode américaine, elle a pris sa place en France très rapidement.
Le problème, c’est que ce sont les collégiens qui consomment. Ils ne voient pas le **danger** car le produit est très attractif, j’oserai même dire ludique. Une distraction à l’air fun, qui a bon goût, qui ressemble à un bonbon, mais qui n’est franchement pas ce qu’il a l’air d’être.
Ce qui pose problème : les risques des Puffs
La cible : un danger pour les non-fumeurs
L’âge des consommateurs : on ne vise plus les fumeurs qui souhaitent diminuer leur consommation de tabac. On cible, grâce à un packaging attrayant, des clients jeunes, voire très jeunes : des mineurs du collège au lycée qui consomment devant leurs écoles et durant leurs soirées.
La nicotine : un danger d’addiction précoce
Les **Puffs** peuvent contenir entre 0,9% et 1,7% de nicotine. Cela semble peu par rapport à un consommateur de cigarette électronique qui maîtrise sa dose à 3% ou 6%. Cependant, cette dose inquiète les médecins. Si petite soit-elle, cette dose peut déjà faire apparaître une dépendance et même un manque. La Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes (MIVILUDES) a alerté le gouvernement sur ce phénomène (Source Gouvernement, lien externe).
La gestuelle : le piège comportemental
Tout comme la bonne vieille cigarette et la e-cig, les jeunes deviennent facilement accros au geste. Rapidement, il y a une dépendance dans la gestuelle et ils adoptent innocemment, inconsciemment des habitudes de fumeurs.
Le prix : l’accessibilité
Un prix attractif (dès 4 € et inférieur à 10 €) pour une consommation régulière de quelques jours, correspondant entre 300 bouffées et 600 bouffées, l’équivalent de 20 à 40 cigarettes. D’où le nom de cette cigarette électronique juvénile, la « Puff » traduit par une bouffée, une taffe.
Les réseaux sociaux : amplification du phénomène
Quoi de plus facile que de toucher des jeunes par le biais de Tik Tok ou Instagram !
Ces courtes vidéos, qui font passer des messages comme une traînée de poudre, deviennent très vite virales. Des concours de notations ou de parfums s’organisent.
D’autant plus que, s’il est interdit de vendre les Puffs aux mineurs dans les bureaux de tabac, ils se font rarement contrôler. De plus, les comptes de tiktokeurs ou influenceurs sur Insta leur permettront de se procurer l’objet tant convoité.
Dangers : le signal d’alarme du gouvernement
Certaines boutiques de cigarette électronique ne vendent plus de Puffs, rattrapées par leur éthique et parce que, de plus, elles se sont aperçues que grand nombre d’acheteurs n’étaient pas fumeurs. Elles participaient au développement à grande vitesse de ce nouveau phénomène de mode qui touche nos enfants.
En France, même le gouvernement tire le signal d’alarme
Le gouvernement s’inquiète de cette traînée de poudre pour plusieurs raisons :
- La Puff pourrait bien pousser des non-fumeurs à devenir fumeurs.
- La nicotine contenue dans la Puff peut avoir des effets sur le cerveau de ces jeunes consommateurs.
- La dose de nicotine peut dépasser le taux autorisé pour ce type de produit.
- L’impact environnemental de ces cigarettes électroniques jetables et difficiles à recycler.
Une addiction adaptée à l’air du temps : quelle solution ?
Le sevrage du tabac passe parfois par la cigarette électronique. Un grand pourcentage d’utilisateurs sont fumeurs et utilisent la vapote pour ne pas trop fumer. D’autres vapoteurs sont d’anciens fumeurs qui ont substitué leur addiction mortelle pour ce produit technologique.
Un nouveau filon
J’ai commencé à fumer des cigarettes en 4ème pour faire comme les autres. Ce qui me gêne dans la Puff c’est que l’on cible des ados du même âge que moi à l’époque avec un objet détourné de son utilité première : aider des fumeurs à se sevrer. Vous penserez évidemment que c’est bien moins dangereux, certes. Mais cela remet alors en question le concept même de la cigarette électronique : a-t-elle été créée pour aider des fumeurs ou pour rendre addict à d’autres substances ?
Ces dernières années, les ados et jeunes adultes préféraient goûter au « plaisir » de la vapote plutôt qu’à celui de la bonne vieille cigarette. N’était-ce pas une évidence de leur proposer un produit plus adapté, plus attractif, qui fasse bien plus jeune et les attirent comme les abeilles par le miel !
L’hypnose pour arrêter la Puff
Pour notre inconscient, fumer c’est respirer profondément. Alors que ce soit du tabac, du cannabis, de l’herbe de la beuh, de la weed, la cigarette électronique, ou maintenant la Puff, l’hypnose arrêt tabac (lien interne) est sûrement le moyen le plus efficace pour convaincre votre inconscient qu’il faut rompre avec cette habitude nocive avant qu’il y ait des conséquences physiques.

