
LES SUBSTITUTS NICOTINIQUES
Arrêter de fumer : Mon avis sur l’échec des substituts nicotiniques
Beaucoup de personnes faisant appel à l’hypnose pour arrêter de fumer (lien interne) arrivent désespérées. Après avoir misé sur ces différents moyens sans y parvenir, ils ont renforcé l’idée que se défaire du tabac est intrinsèquement difficile.
Le mot « substitut » est pourtant clair !
Les substituts remplacent la nicotine contenue dans la cigarette. L’objectif est de diminuer la dose de nicotine progressivement. Cependant, ce procédé est souvent long et n’agit en aucune manière sur les éléments clés :
- La frustration et l’humeur.
- Les bénéfices secondaires (détente, pause, etc.).
- La gestuelle associée à l’acte de fumer.
Passons en revue les substituts nicotiniques les plus courants
Les patchs : 16 h de nicotine dans le sang !
Le patch diffuse lentement une dose de nicotine à travers la peau tout au long de la journée. Il est censé apaiser l’irritabilité, la nervosité et l’effet de compensation sur la nourriture, soit l’envie de fumer.
Attention : Les effets indésirables fréquents incluent :
- Rougeurs et démangeaisons sous le patch.
- Effets négatifs sur le sommeil.
- Palpitations.
Les gommes : Différents goûts, efficacité limitée.
Il existe différentes marques (Nicorette, Niquitin) et dosages. Ces gommes diffusent de la nicotine via les muqueuses buccales, nécessitant une mastication de 10 à 30 minutes.
Elles visent le manque de nicotine, mais peuvent entraîner des désagréments :
- Irritations de la bouche ou de la gorge.
- Brûlures d’estomac.
- Augmentation de la salivation.
Les pastilles : Une variante à sucer
Contrairement aux gommes, les pastilles se sucent. Le principe reste le même : la diffusion de nicotine dans votre bouche pour combler le manque physique.
L’inhalateur : Le piège de la gestuelle !
Cet outil en plastique permet d’aspirer la nicotine qui pénètre par les muqueuses de la bouche. Si vous souhaitez conserver la gestuelle du fumeur, ce substitut est effectivement idéal… ce qui est une très mauvaise idée lorsque l’on veut définitivement arrêter de fumer.
Ses inconvénients sont nombreux :
- Irritation de la gorge.
- Toux (problématique si vous toussez déjà).
- Dose de nicotine souvent trop faible.
La cigarette électronique : D’une dépendance à une autre
Certains réduisent leur consommation de cigarettes, mais continuent quand même de fumer, créant une double consommation. Est-ce vraiment bénéfique pour la santé ? J’en doute.
D’autres arrêtent totalement le tabac, mais substituent la nicotine à d’autres substances plus ou moins nocives. Les vapoteurs finissent souvent par développer une forte dépendance à cette nouvelle « béquille affective » (la vapoteuse). Ils se mettent à consommer dans des lieux qu’ils évitaient avec la cigarette (salon, chambre, voiture). Ces nouveaux comportements sont très addictifs. Dans le cadre d’un sevrage par hypnose, je constate que ces victimes de la « vape » peinent parfois à s’en défaire, comparativement au tabac lui-même.
Conclusion sur l’inefficacité des substituts
Les substituts vous accompagnent dans le désir d’arrêter de fumer, mais ils n’interviennent pas dans le processus psychologique et comportemental du fumeur. Ils ne vous aident pas à :
- Gérer votre stress ou vos frustrations profondes.
- Désamorcer votre comportement quand vous êtes entouré de fumeurs (pause entre collègues, soirée entre amis).
- Dissocier la consommation (substitut ou cigarette) de vos habitudes (café, alcool, repas).
L’hypnose pour arrêter de fumer, sans substitution
Mon protocole « hypnose arrêt tabac » (lien interne) permet un accompagnement global du fumeur sans substituer la nicotine. L’hypnose vous accompagne dans votre démarche personnelle en modifiant vos comportements et en vous aidant à désamorcer naturellement l’« envie » ou le « manque ».
Ainsi, grâce à l’hypnose, votre corps se libère naturellement de la nicotine qu’il contient. Vous êtes libéré plus rapidement et vous gérez immédiatement votre dépendance comportementale et psychique. L’aide est complète, car elle prend en compte les 3 dépendances de la cigarette : le physique, le psychique et la gestuelle.

